Observer la vie sauvage dans le plus grand calme si l’on veut mieux la connaître. Ne pas perturber la faune ni la flore, juste pour «mieux les voir». Observer toujours les animaux sauvages à distance pour ne pas les effrayer ni les faire fuir. Les grands groupes causent souvent plus d’impacts et risquent de perturber la faune; il vaut mieux alors se promener en petits groupes. Dans la mesure du possible diviser les groupes plus nombreux en petits groupes formés de 4 à 6 personnes afin de réduire leurs impacts.
Les mouvements brusques et les bruits forts perturbent la faune. Se déplacer doucement, ne pas poursuivre les animaux, ni les nourrir, ni les forcer à fuir. (Une exception toutefois : dans les territoires fréquentés par des ours, il vaut mieux faire un peu de bruit pour ne pas risquer de les prendre pas surprise). Quand il fait très chaud ou très froid, si on dérange un animal, on risque d’altérer sa capacité de résistance à la rigueur du climat. Ne pas toucher les animaux sauvages, ni s’approcher d’eux, ni les nourrir, ni les attraper. On risque de leur faire subir un stress et de plus, il se peut qu’ils soient porteurs de la rage ou d’autres maladies.
Les animaux malades ou blessés peuvent mordre, donner un coup de bec, égratigner; les gens qui se laissent approcher par des animaux dans cet état risquent de se retrouver grièvement blessés à leur tour. Les jeunes animaux risquent d’être abandonnés par leurs parents si des humains, même bien intentionnés, les touchent ou les changent de place. Si on trouve des animaux malades ou en difficulté, prévenir la ou le garde-parc, le gestionnaire de territoire ou toute autre autorité compétente.
Dans la nature, les animaux sont chez eux, ce sont les humains qui sont les visiteurs. Les campeuses et campeurs consciencieux observent les animaux de loin, restent à bonne distance et éloignent d’eux les poubelles. Ils mettent la nourriture, les restes de nourriture, les trousses de toilette et les autres produits odorants à l’abri dans leur véhicule, dans une cache installée par le gestionnaire de territoire ou dans un contenant à l’épreuve des animaux qu’ils ont prévu. Des animaux nourris par les humains risquent de devenir nuisibles et d’être tués par des voitures, des chiens ou des prédateurs parce qu’ils ne sont plus protégés par leur habitat normal. La chance de survie est faible quand les autorités compétentes doivent piéger et déplacer un ours ou un autre animal.
Laisser accéder les animaux à leurs précieuses sources d’eau en leur accordant l’espace dont ils ont besoin pour se sentir en sécurité. Il est souhaitable d’installer les aires de camping à au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) des étendues d’eau ou des cours d’eau. Les animaux seront ainsi moins perturbés et pourront s’abreuver en toute tranquillité. Étant donné qu’ils sont souvent plus actifs à la tombée du jour, on risque moins de les effrayer en évitant les points d’eau le soir.
Il faut éliminer avec précaution les eaux usées et les déchets humains pour ne pas polluer le milieu naturel, ni nuire aux animaux et à la vie aquatique. Se baigner dans des lacs ou des cours d’eau ne pose pas de problème en général, mais il est important de ne pas empêcher les animaux de s’y désaltérer. L’eau étant limitée durant les périodes de sécheresse ou dans les zones arides, on doit s’efforcer de ne pas nuire aux animaux qui se battent pour leur survie.
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